La toiture-terrasse est généralement considérée comme étant une partie commune de la copropriété – à la différence de la terrasse classique ou du balcon qui peut être une partie privative ou commune selon sa configuration. Dans les deux cas, les travaux d’étanchéité doivent être réalisés afin de préserver l’état des murs, des façades ainsi que de l’ensemble du bâti.
Le coût des travaux est fonction de plusieurs éléments : la dégradation du toit-terrasse, la surface à traiter, la nature des matériaux, les performances des isolants. Notons que procéder à ce type de travaux implique la pose d’un complexe d’étanchéité préalablement étudié qui doit inclure des isolants afin d’optimiser les gains d’énergie réalisés.
Si les travaux touchent le gros œuvre, les coûts seront supportés par les copropriétaires dans la mesure où le toit-terrasse est une partie commune. Pour une terrasse déclarée privative ou commune à jouissance privative en revanche, les dépenses seront prises en main par le copropriétaire concerné.
Quant à la répartition des coûts, et dans le cas où tous les propriétaires prennent en main les dépenses engagées, elle se fera en fonction de la valeur de chaque lot. On parle alors de tantième qui tient compte de la surface du lot ainsi que de son emplacement. Ces dépenses peuvent cependant être allégées en fonction de l’éligibilité des travaux aux aides locales et publiques. De plus, des travaux de gain d’énergie doivent résulter de l’étanchéité réalisée, grâce aux travaux d’isolation embarqués comme nous l’avons indiqué plus haut. Pour être éligible aux aides, le prestataire doit avant tout être reconnu garant de l’environnement. En savoir plus sur https://www.harmonie.fr/etancheite/.
Plusieurs devis seront comparés au cours de l’assemblée générale des copropriétaires, à l’issue de laquelle le choix du prestataire sera validé.
À savoir également que les procédures sont les mêmes pour tous travaux d’isolation thermique qui sont d’ailleurs obligatoires en copropriété. La décision y afférente s’appliquera à tous les copropriétaires, y compris ceux n’ayant pas voté.